Le Corsortium Museum présente
quatre nouvelles expositions qui sont à découvrir.
Celle de Tshabalala Self, d'une Sélection Française
de The Drawing Centre Show et de Roland Topor
Pas de réservation à faire
EXPOSITION
" The Drawing Centre Show et de Roland Topor"
Les visites seront commentées
Entrée 5 euros
The Drawing Centre Show
Il y eut un ouvrage collectif de la série The Drawing Centre – Family1 qui rassemblait une soixantaine d’artistes et dessinateurs occasionnels ou motivés dans un succédané du défunt Permanent Food. Il y a une exposition ainsi titrée qui rassemble 62 artistes choisis par 4 curateurs (dont deux artistes, aussi invités à participer) à raison de 15 artistes par sélectionneur.
Le mode était à la sauce composite, alignant le correct du genre (ou fluidifié), de l’origine et des styles extravagants, permettant ainsi un panorama chatoyant, embarrassant, sérieux et décomplexé où le dessin à la mine de plomb est secoué par les couleurs et collages, découpages et trucs en plume...
Chacune et chacun a fait preuve de style : Joe Bradley a joué l’outsider et le célèbre, le dilettante.
Seungduk Kim a construit sa liste par moitié : la première renoue avec nostalgie et émotion avec la famille, les consortium connexions, quand la seconde moitié part en exploration au large.
Tobias Pils s’est plu au particularisme local, piochant à Vienne les figures tutélaires et les locaux.
Franck Gautherot s’est fixé la charge du genre, n’invitant que des femmes.
Dire la règle du jeu vient à justifier une certaine légèreté – le papier imprimé, l’est à partir de fichiers numériques et est présenté sans autre forme de bienséance sur les murs des trois salles proposées.
Sans noms, sans référence à l’invitant, les dessins sont distribués selon la règle du premier reçu, premier accroché et ainsi de suite.
Le mur d’entrée porte la litanie des 62 noms d’artistes. Un plan dit qui est quoi et qui a fait quoi.
Avec les dessins de JOJO ABOT, Giulia Andreani, Sylvie Auvray, Alvaro Barrington, Gene Beery, Brian Belott, Katherine Bernhardt, Erwin Bohatsch, Katherine Bradford, Joe Bradley, Freddie Brice, Lucy Bull, Ymane Chabi-Gara, Roberto Cuoghi, Verne Dawson, Steve DiBenedetto, Andy Diaz, Isabella Ducrot, Carroll Dunham, Mandy El-Sayegh, Rachel Feinstein, Jason Fox, Lenz Geerk, Bruno Gironcoli, Chase Hall, Han Bing, Bendix Harms, Sophie von Hellermann, Charline von Heyl, Michael Horsky, Katharina Huemer, Juliana Huxtable, Jacqueline de Jong, Tillman Kaiser, Martin Kippenberger, Kurt Kocherscheidt, Maria Lassnig, Lee Mire, Alice Mackler, Mieko Meguro, RJ Messineo, Nicolette Mishkan, Ruby Neri, A’Driane Nieves, Annie Pearlman, Tobias Pils, Walter Price, Autumn Ramsey, Werner Reiterer, Gerwald Rockenschaub, Peter Saul, Elfie Semotan, Lily van der Stokker, Stefan Tcherepnin, Betty Tompkins, Ann Tracy, Ziping Wang, Franz West, Michael Williams, Luc Ming Yan, Yang Semine et Heimo Zobernig
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Roland Topor, (Paris 1938 - Paris 1997)
25 ans après la mort de Roland Topor (1938 – 1997), l’exposition « Oh la la » au Consortium Museum invite à voir à nouveau un peu de son œuvre picturale, et rassemble une trentaine d’œuvres (peintures et dessins) qu’il réalisa entre 1965 et 1996. Elle emprunte son titre à un dessin au crayon de couleur sur papier de 1973, présenté dans l’exposition, et qui résume parfaitement l’étonnement que suscite aujourd’hui l’activité artistique de ce « grand singulier » qui toucha à tout (peinture, sculpture, cinéma, télévision, littérature, chanson, …) — en commençant, à la fin des années 50, par le dessin de presse et l’illustration — pour construire une œuvre qui commenta la société des époques qu’elle traversa en s’appuyant sur des bases surréalistes combinées à une solide propension à l’humour noir. Elle s’offre à nous aujourd’hui dans son extravagante fantaisie et son anticonformisme.
« Il n'est pas mauvais, chez un artiste, que le goût de plaire s'entende avec un certain goût de déplaire » expliquait Roland Topor au journal Libération en 1986. Assurément, cette capacité, cette fonction, peut-être, de l’art à déplaire et à plaire à la fois, transparait encore comme aux premiers jours dans cette sélection de peintures et dessins où le sexe, la mort et le pouvoir semblent former les trois piliers de soutènement de la société.
— Éric Troncy
POUR INFORMATION
Exposition du 01 juillet 2022 au 22 janvier 2023
Horaires d’ouverture du Consortium Museum :
du mercredi au dimanche de 14h à 18h,
et jusqu’à 20h le vendredi.
Entrée 5 euros
gratuit le vendredi de 17h à 20h00
Visite guidée le vendredi à 18h30
le samedi et dimanche à 16h00
Le Consortium Museum
+33 [0]3 80 68 45 55
contact@leconsortium.fr