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Sortie n° 1363961, créée le 13 05 2021
Exposition "singuliers pluriel"
Sponsor
Organisateur
 Alioso

Date de la sortie
Heure de début
Mercredi 26 Mai 2021

Inscriptions & désinscriptions jusqu'à :
13:00 (H-1)
14:00
Descriptif de la sortie
Sortie gratuite 

 
Enfin ! L'Hostellerie Centre d'Art Singulier

rouvre ses portes au grand public

dès le mercredi 19 mai.

 

 

Depuis sa création en 2000, l'association Itinéraires Singuliers 

fait émerger des espaces d’expression à l’interface des champs

culturels et sociaux, de l’univers hospitalier, des milieux

des handicaps, en partenariat avec le Centre Hospitalier

La Chartreuse de Dijon.

 

Il initie de nouveaux liens entre art et société sur l’ensemble

de la Bourgogne-Franche-Comté. Dans une démarche partenariale,

 il accompagne et forme des professionnels du champ sanitaire,

médico-social, social et de la culture, soucieux

de développer une culture de proximité.

 

 

  

Exposition "SINGULIERS PLURIEL"

4 artistes à l'honneur

Organisé par l’association Itinéraires Singuliers

14h00 à 17h30

 

 

 

L'Hostellerie - Centre d'Art Singulier  vous propose une nouvelle exposition avec 3 artistes singuliers de la région Bourgogne Franche-Comté.

 

 

Marialine est née en 1948 au Creusot, elle pratique la danse.

Elle suit un temps les cours d’Antoine Bourseiller à Aix-en-Provence puis elle monte à Paris à l’automne 1968 pour rejoindre une communauté cosmopolite de jeunes cinéastes dont elle devient l’une des égéries. Elle s’inscrit aux cours d’art dramatique de Tania Balachova.

En 1972 elle délaisse le métier de comédienne pour aller vivre à Ibiza où elle élève sa fille, revenant parfois à Paris pour jouer dans les films de ses amis et quelques autres. Sur l’ile des hippies, elle fabrique des vêtements en peau de daim, monte des thèmes astrologiques, et donne naissance à un garçon.

Elle revient vivre au Creusot avec ses enfants en 1978, et travaille comme secrétaire dans diverses entreprises.

 

Elle entame une œuvre de plasticienne à la fin des années 80, en faisant d’abord des petits dessins à l’encre de Chine, non figuratifs et très fin, puis des grandes peintures qui seront exposées au Creusot en octobre 1991.

 

Entretemps, sa fille perd la vie dans un accident de la route, en septembre 1990. Elle n’a pas 19 ans. Le choc est si violent pour Marialine et la douleur si difficile à surmonter qu’elle s’évade parfois dans des délires qui la conduisent en 1995 à faire un bref séjour dans un hôpital psychiatrique.

Au printemps 1996 elle part aux Etats Unis, où elle est accueillie chez son amie américaine rencontrée à Ibiza. Elle voyage, donne des cours particuliers de français, fait des ménages, et fabrique de fameuses tartes aux poires. Malheureusement la maladie progresse et elle doit rentrer en France, et malgré l’attention bienveillante de sa sœur elle est de nouveau hospitalisée en 2000.

 

Quand dans son appartement du Creusot elle recommence à dessiner elle a 69 ans. Ce travail régulier et intense produit une centaine d’œuvres. Il s’interrompt pendant la canicule de 2019 quand ses délires hallucinatoires lui imposent un nouvel internement, dans des lieux et des conditions où elle ne peut plus dessiner. Elle en sort pendant le confinement de 2020 pour s’installer dans un EHPAD où elle vit désormais et où elle reprend son travail avec plaisir et détermination.

 

Ce sont près de 2500 petits dessins de 9 cm de côté que Marialine a réalisés en 3 ans, et qu’elle a minutieusement réunis en carrés de 16 éléments (parfois 9), selon une construction esthétique et mystérieuse qui donne un nouveau sens aux contenus hétéroclites des dessins individuels. Et comme dans une mise en abyme, l’ensemble des œuvres quand elles sont exposées offre à son tour une vision reconstituée et fascinante du monde brisé de Marialine.

Philippe DODET

 

 

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Alain Lamboley est né en 1956 à Casablanca au Maroc.  Durant son adolescence, il dessine et joue de plusieurs instruments, guitare, flûte, dulcimer et psaltérion (instruments à cordes médiévaux).

Il fait ses études à l’École Normale de Dijon et obtient un diplôme d’instituteur.

Son premier contact avec la terre se fait avec monsieur Trahard qui lui fait découvrir les tours de potier. Il enseigne à l’école française une quinzaine d’années au Koweït, Maroc et en Allemagne. De retour en France, il est directeur dans des écoles dijonnaises ainsi qu’à Talant et délégué USEP pendant 6 ans.

Gilberte David lui fait rencontrer Michèle Bergey, sculptrice, avec qui il réalise ses premières sculptures. Il travaille par la suite pendant une dizaine d’années sous la bienveillance de Thomas Dubief, artiste plasticien dijonnais. En parallèle de son travail avec lui, il est directeur de l’école Darcy de Dijon avant de décéder en 2014 à Daix.

 

 

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Guy Chambret naît à Dijon, en 1935, et passe son enfance avec sa famille dans une maison du quartier Montchapet. Fils unique, il commence à pratiquer l’harmonica dès l’âge de 7 ans. Plus tard, ses parents l’autorisent à jouer dans plusieurs troupes artistiques, les samedis et dimanches. Il fait la première partie d’Annie Cordy, lors d’un spectacle à Paris, et sort même un 45 tours sous son nom de scène : « Guy Bréchan ».

Chambret rentre à l’école des Beaux-arts de Dijon en 1953, grâce à une bourse d’étude. En 1959, à l’âge de 24 ans, il est toujours à charge de ses parents, sans argent et sans travail, et pense renoncer à devenir peintre.

Son père est un ouvrier, digne d’un roman de Zola, qui débute sa carrière en tant que mitron, puis travaille 10 ans dans une scierie et 30 ans comme buandier à l’Hôpital de Dijon. Ses parents, étrangers au monde de l’art, ne comprennent pas son désir de devenir peintre. Ils décèdent en 1969 et 1970. Guy Chambret n’aura jamais d’enfant et ne se sera jamais marié. Il choisit sa mort en 2004.

 

Tout au long de sa vie, Guy Chambret exerce de nombreux métiers : soldat, berger, imprimeur, graveur sur bois, plastique et zinc, étalagiste, barman, employé de teinturerie … mais continue la peinture et produit de nombreuses toiles dans son atelier. Il est sujet à des crises mystiques et de culpabilité ; il sera interné, à de nombreuses reprises, à la Chartreuse, où se tient cette exposition qui lui est en partie consacrée.

 

Guy Chambret a été classé dans les peintres naïfs. Coloriste, il commence par le dessin sur la toile de lin, posée très bas devant lui. Il est réalisé au fusain ou parfois au pastel sec, d’après des croquis faits « sur le motif » ou imaginaires. Il s’agit le plus souvent de portraits, de couples d'amoureux, de scènes d’atelier ou de cirque mais le peintre a touché à tous les genres, paysages et natures mortes par exemple. Le dessin fini, très précis mais peu appuyé, est fixé à la bombe/laque et c’en est fini pour la première phase du travail. La toile est mise de côté et attend, avec d’autres, l’étape suivante, quelques jours plus tard. Guy Chambret travaille plusieurs toiles à la fois (16 ou plus…), passant de l’une à l’autre avec une grande rigueur.

 

Il peint ensuite lentement, touche après touche, ligne après ligne, et ne revient que très rarement sur ce qu’il a fait. Les couleurs sont pures, avec très peu de mélanges, pas de glacis, peu de « fondus », des tons posés les uns à côté des autres, ou les uns par-dessus les autres, sans jamais se salir en se mélangeant.

 

Guy Chambret finit ensuite le dessin par les cernes, c’est-à-dire des contours, car tout était « entouré » : personnages, animaux, natures mortes, maisons, chemins..., tout sauf les feuilles desarbres et les fleurs quand elles étaient petites. Il n'utilise pour les cernes que le bleu de Prusse, sauf pour cerner du bleu de Prusse. Cette peinture si libre, non conventionnelle, arbitraire en tout, est en réalité le résultat d’un cérémonial quasi-maniaque, qu’il ne change jamais. Il attend ensuite au minimum 4 mois avant de vernir les tableaux à la bombe, vernis toujours satiné.

Chambret a également réalisé de nombreux monotypes, genre trop souvent ignoré; dans lequel il excellait.

 

 

« Oh ben d'accord ! »
Avec Valentin Delouvin

 dans la salle de "L'Escale" de L'Hostellerie

 

 

Valentin Delouvin est né le 13 avril 1977, c’est un « bélier », un battant qui aime la vie. Son prénom à l’étymologie latine (valere) est évocateur de son caractère, il est en effet « fort vaillant »; Valentin a toujours été très sensible à la beauté des choses en manifestant son admiration devant certains paysages ou des couchers de soleil par exemple, est-ce cela qui a contribué à son sens artistique des couleurs ?


A la crèche déjà, à l’école maternelle ensuite, Valentin « barbouillait » avec un plaisir évident, il aimait les couleurs. Il a dessiné ensuite pendant longtemps des quantités de petits bonhommes aux grands yeux rigolards en farandole.

C’est dans un EMP des Papillons Blancs à Montreuil où il a été accueilli à l’âge de 7 ans qu’il a appris entre autres à modeler, dessiner, peindre... A 20 ans, il est dans un foyer de vie en région parisienne, en accueil de jour il participe à un atelier de peinture, il a un style bien à lui, des petits carrés multicolores qui font mosaïque, des maisons sens dessus dessous, mais aussi des compositions originales comme son tableau qu’il avait nommé « La mer pour Christophe ». Il expose localement avec ses collègues d’atelier.


Pendant longtemps il a transporté avec lui un gros cartable rempli de feuilles et de crayons pour dessiner, dessiner ... d’innombrables petits feuillets recouverts de dessins multicolores aux formes géométriques entrecroisées en
losanges, carrés, rectangles, ronds ou volutes.


C’est à partir de 2013 qu’il a participé, avec assiduité et enthousiasme, à un atelier artistique de peinture à l’Ecole des Beaux-Arts de Beaune, grâce à l’association Personimages Bourgogne. (En décembre 2016 il a été intronisé par la Confrérie des Compagnons de la Loucholle de Vignoles). C’est là qu’avec d’autres personnes handicapées, soutenu et accompagné par des professeurs remarquables, il a continué à développer ses talents et sa créativité de « coloriste » et ce, malgré sa vue très déficiente…


Valentin avait participé en octobre 2017 et octobre 2019 aux expositions organisées par Personimages à l’Ecole des Beaux-Arts de Beaune. Grâce à la rencontre de peintres et l’appui de l’association Les embarqués, sensibles à la création artistique d’adultes en situation de handicap, Valentin présente aujourd’hui ses peintures à l’Hostellerie de la Chartreuse à Dijon.


On peut y découvrir une palette de ses créations, certaines à l’originalité naïve, la plupart non figuratives, certaines flamboyantes, d’autres plus intimistes, et beaucoup, dans ce style qui lui est si particulier, avec ce qui revient souvent dans ses peintures : de grands yeux ouverts sur le monde…

 

L'exposition de Valentin Delouvin

sera visible du 19 mai 2021 au 30 juin 2021.

Du mercredi au dimanche de 14h00 à 17h30

 

 

 

Entrée libre et gratuite  

 

 

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Cette sortie est aussi à titre d'information.

Les troix expositions seront visibles

du 19 mai 2021 au 26 septembre 2021

Du mercredi au dimanche de 14h00 à 17h30

 

 

 Association Itinéraires Singuliers

 Tél 03 80 41 37 84

http://www.itinerairessinguliers.com/

 

Photo sortie : Peinture de Guy chambret

 

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