"Ne laisse entrer dans le jardin de ta vie

que ceux qui ont des fleurs à planter."
( Mazouz Hacène)

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La Danseuse

Par un jour, la cour du prince convia une danseuse
Accompagnée de ses musiciens.

Elle fut présentée à la cour,
Puis elle dansa devant le prince
Aux sons du luth, de la flûte et de la cithare.

Elle dansa la danse des étoiles et celle de l’univers ;
Puis elle dansa la danse des fleurs virevoltant

dans le vent.
Et le prince d’être subjugué.

Il la pria de s’approcher.
Elle se dirigea alors vers le trône
Et s’inclina devant lui.
Et le prince de demander :

« Belle femme, fille de la Grâce et de la joie,

d’où vient ton art ?
Comment peux-tu maîtriser la terre et l’air dans tes pas,
L’eau et le feu dans ta cadence ? »

La danseuse s’inclina de nouveau devant le prince et dit :

« Votre Altesse, je ne saurais vous répondre,
mais je sais que :

L’âme du philosophe veille dans sa tête.
L’âme du poète vole dans son cœur.
L’âme du chanteur vibre dans sa gorge.
Mais l’âme de la danseuse vit

dans son corps tout entier. »

Khalil Gibra

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Floriane
Dessin aux crayons de papier et de couleurs.
09 février 2024

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 Tu as toujours été pour moi une fée.
Tu es la plus belle de toutes les miss.
Tu es devenue ma muse adorée.
A chaque de tes apparitions,
Un long et doux frisson
S’empare de moi et s’immisce.


Est-ce grave docteur ?
Que devant ton sourire si ravageur,
Je deviens gourmand de ta splendeur
Est-ce grave docteur ?
Que tes sublimes yeux verts
M’embrasent comme le feu de l’enfer.


J’aurais voulu t’écrire des mots tendres,
Les faire danser dans un grand tourbillon
Afin qu’ils te soient jolis à entendre.
J’aurais voulu que l’encre des émotions,
Fasse crisser ma plume de fougueuses mélodies.
Et que des phrases en brassées, valsent à la folie.


Et c’est en ce jour inoubliable,
D’un mois de décembre enchanté,
Où je me suis réveillé
Dans ce lieu improbable.
Attendant impatient,
Et le cœur battant,
Les secondes magnifiques,
Le trouble des bonheurs sucrés
Par ta présence magique.
Toi, Marine, que j’avais rêvé de rencontrer.
Pour sentir ton souffle au plus près de moi,
Et pour entendre résonner le son de ta voix.


Marine Lorphelin
Dessin au crayon – 10 décembre 2023

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J’étais tout excité d’impatience
Lorsque je l’aperçu dans le Bistrot
Monter sur la scène avec aisance,
Réglant sa guitare et son micro.

Elle a un charme rayonnant.
Elle a un charisme insolent.
Elle a un sourire ensorcelant.
Elle a des yeux si pétillants
Et tant de bonne humeur
Qu’ilelles ont irradié mon cœur.

Ma blueswoman préférée est vibrante
De sa voix belle et puissante.
Sous ses doigts, sa guitare pleure
Des larmes bigarrées et colorées,
De sons envoutants, pleins d’ardeur,
De note de musique rythmées.
Son énergie contaminante
Devient ma fièvre brûlante.
Je ne vois plus que Gaëlle, si belle,
Qui joue, qui chante et m’ensorcelle.

Puis à la fin de ce tour de chants
Après son concert étourdissant,
Je m’approchai de ma princesse,
Rempli d’émotions et d’ivresse.
Une superbe rencontre d’un soir
Qui restera gravée dans ma mémoire.

Gaëlle Buswel
Portrait au crayon –18 novembre 2023

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Quelques notes de musique
Et une voix fantastique.
Quelques sons de clarinette
Et la voix se pare de paillettes.
Quelques touches d’accordéon
Et sa voix s’envole en tourbillons.

En robe blanche et élégante,
La cantatrice est flamboyante
Sous les voutes de la chapelle.
De son timbre si chaud et satiné,
Elle me charme, elle m’appelle.
Mon être entier s’est enflammé.

Et dans le ciel bleu nuit étoilé.
J’ai senti un souffle m’effleurer.
C’était ma diva si éblouissante
En une mélodie incandescente
Qui me chuchotait des mots
Doux, secrets et tendres,
Que seule mon âme pouvait entendre.
Mon cœur tambourinant faisait écho.
*

Belinda Kunz
Portrait au crayon – Août 2023

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 La rencontre fut divine et délicieuse

Envouté par son regard pénétrant et hypnotique.

Dieu crée parfois des sirènes merveilleuses

En volant à la montagne secrète et exotique

Deux éclats de pierre d’un bleu gris striées de vert

Pour en faire des yeux transparents comme le verre.

Des yeux gris-verts, ceux des êtres étranges,

des fées ou des sorcières

Qui m’entrainent dans l’ivresse de leurs sabbats.

Des yeux gris-verts, ceux des lutins, des génies

des eaux et des bois

Ceux qui m’attirent dans le vertige de leurs lisières.

Des yeux qui ont fait tanguer mon âme.

Où je suis aspiré par leur profondeur et leur flamme.

Un regard parfois aux éclats de miel

Un regard parfois aux nuances de l’arc en ciel

où mille paillettes d’or

scintillent sous le soleil de l’aurore.

Je sais que mes nuits ne seront plus jamais noires.

Car j’aurai toujours dans l’espérance du soir

que le charme troublant de son regard.

Dans mes insomnies, m’accompagne très tard.

La beauté me fascine.

Je l’aime, je l’embrasse et je la dessine…

Avec M., avec elle, j’ai vécu des moments intimes

En caressant ses traits de la pointe de ma mine.

En suivant ses courbes voluptueuses

En crayonnant sa bouche sanguine et boudeuse.

Je l’ai alors esquissée et ombrée,

Je l’ai coiffée, choyée et sublimée.

Des instants qui m’ont paru durer

Une vie entière, une éternité.

Dessin au crayon - 12 aout 2020